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Une aventure de John Diffol

  • L’incal Noir
  • L’incal Lumière
  • Ce qui est en Bas
  • Ce qui est en Haut
  • La cinquième Essence Première Partie : Galaxie qui songe
  • La cinquième Essence Deuxième Partie : La planète Difool
    [Incal_aninah]
    Aninah


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    Introduction

    Publiées en épisodes entre 1981 et 1988, best-seller de la bande dessinée, traduites en plus de dix langues, les aventures de John Difool par Moebius et Jodorowsky, qu’on nomme plus communément l’incal, comptent 291 planches qui forment un tout, une seule continuité romanesque encadrée par un commencement et une fin identiques: la chute du héros à jamais revenu à son point de départ, comme dans ces rêves répétitifs où l’on n’en finit plus de tomber, en proie à une terreur enfantine.

    Les six volumes de l’incal se lisent donc comme un seul livre, découpé par paires: à L’incal Noir répond L’incal Lumière; Ce qui est en haut suit Ce qui est en bas; La cinquième essence se divise en deux parties, Galaxie qui Songe et La planète Difool.

    Cette construction dégage déjà l’un des principes essentiels de l’incal: c’est le récit du dédoublement et de la répétition.
    Quête analytique, parcours initiatique roman d’éducation, travail sur la mémoire et les rêves, feuilleton de bande dessinée, univers graphique en expansion.

    Les aventures de John Difool relient tout cela.
    Elles inaugurent un monde complet, un vaste système de correspondances dont les rouages subtils sont actionnés par une I accumulation d lmag0s enchaînées qu’on appelle en l’occurrence bande dessinée.

    Mais il ne s’agit pas bien sûr de n’importe quelle bande dessinée à succès. Récit d’aventures, fable de science-fiction, certes; l’incal n’en présente pas moins la dimension d une grande oeuvre de création.
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    Car l’incal parie du monde de l’esprit et de ses zones obscures, il parie des grands symboles qui régissent les cultures humaines, il parie de la société contemporaine et il parie aussi de ses propres auteurs. Ainsi l’incal constitue une formidable machine à fiction, comme la bande dessinée a pu en produire parfois à l’égal de la littérature ou du cinéma.
    Il a créé son propre monde autonome, son propre langage politique et aussi, en son coeur, un secret. Car si L’incal offre bien un monde complet, un récit, des images, mais aussi une exploration de l’âme contemporaine et une création artistique, Il ne dit pas tout au lecteur sur son propre univers.

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    Parvenus à la page 291, nous revenons au commencement. John Difool s’obsède alors sur une seule pensée : ” Je dois me souvenir “ .

    Comme un rêveur qui, au réveil, s’extirpe des messages lancés par son subconscient dont les reliques s’effacent.
    De quoi dont-il se souvenir ?
    De l’histoire qu’il vient de vivre et que le lecteur connaît, lui, parfaitement – histoire qui est donc celle qui va recommencer?
    Ou bien d’un secret plus terrible et profond et que le lecteur aussi, inconsciemment ou vaguement, tente de se remémorer sans y parvenir ?

    D’apres “Les mysteres de l’incal” de Jean Annestay paru aux Humanoides Associés


    L’incal © 1981-1986 LES HUMANOÏDES ASSOCIÉS Moebius et Jodorowsky
    Les mystères de l’incal © 1989, LES HUMANOÏDES ASSOCIÉS Moebius et Jodorowsky et Annestay

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    Last Revised : November 1, 1996